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A.H.R. Info N°8

Juillet, Août et Septembre 2002
Cher amis, chères amies de l'association pour l'avenir et l'histoire des recycleurs

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Visitez le site de l'AHR : http://www.ahr-france.com
Cher ami, chère amie de l'Association pour l'Avenir et l'Histoire des Recycleurs,

La rédaction de l'AHR espère que vous avez passé de bonnes vacances avec beaucoup de plongées recycleurs et que vous allez nous raconter vos sensations et vos anecdotes lors de la " Journée AHR " du 19 octobre 2002

"Une journée de l'AHR" : le samedi 19 octobre 2002 à Saint MANDRIER
Cette journée est remise à une date ultérieure et nous consacrons maintenant tous nos efforts sur l'organisation du stand de l'AHR au Salon de la Plongée.

Le 5 ème Salon de la Plongée se tiendra du 31 janvier au 03 février 2003 au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, Hall 4 et l'AHR aura un stand de 18 m2 ouvert sur trois côtés proche de la piscine
Le thème général sera le 150 ème anniversaire de la création du premier recycleur par Saint Simon Sicard (voir l'étude de Daniel DAVID, Membre d'Honneur de l'AHR, dans Subaqua n°176)
Les 4 projets de l'AHR sont :
1) Un beau stand et une couverture médiatique encore meilleure que l'année dernière
2) Un cycle de conférences regroupées si possible sur le samedi après midi
3) Un concours des " home made " de nos membres le dimanche après midi
4) Des essais des appareils de nos membres regroupés sur une demie journée
Nous recherchons :
1) Des meubles pour le stand, des artistes en décoration, des spécialistes en communication, des recycleurs pour meubler le stand, des volontaires pour " tenir " le stand en portant le tee shirt AHR, des volontaires pour participer au jury validant les performances des " home made "
2) Des conférenciers pour le cycle de conférences et nous comptons en particulier sur les Présidents des GEAHR pour faire le point sur l'avancement de leurs travaux
3) Les membres qui s'inscriront pour le concours de "home made" avec lequel ils seront capables de passer au moins 30 minutes à au moins 1 mètre en parcourant au moins 300 mètres lors de la vérification dans la piscine
Les prix sont :
a) Le "Saint Simon Sicard" en l'honneur de ce génial inventeur
b) Le plus farfelu
c) Le moins cher en prix de revient
Merci de s'inscrire très rapidement auprès du bureau car les journaux annonçant ces manifestations paraissent dès novembre 2002.

 



A.H.R. Info N°8
(Suite)

Juillet, Août et Septembre 2002

Le dimanche est libre

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AHR International, AHR France et AHR Switzerland
La structure de AHR International est en train de se mettre en place et déjà pour AHR Switzerland vous pouvez taper ahr switzerland sur votre moteur de recherche et vous aurez le projet de ahr-switzerland.com


Nouvelles et petites annonces (Annexe 1)

Revue de Presse "Recycleur" (Annexe 2)

Des nouvelles du JOKER (par Frédéric BADIER) (Annexe 3)
De plus en plus de plongées spéléo avec le JOKER !

Une analyse du besoin d'un recycleur (par Frédéric BADIER) (Annexe4)
Suite à une demande d'un futur membre de l'AHR, la réponse de Frédéric

Connaissons nous les uns les autres (Annexe 5)
Pour ceux d'entre vous qui n'ont pas encore répondu ou qui voudraient changer leur texte dans le précédent

"De l'Aquaped au Vélosubmarine " … 40 années d'Histoire, de recherches et enfin d'une découverte (par David ADRIAN et Gérard LORIDON (Annexe 6)
Des essais de l'Aquaped au GERS au Vélosubmarine de l'an 2000

Amicalement

Le Comité de rédaction
Henri PAOLE, André GROUSSET, Yves MAUCHERAT
Tous droits réservés France et étranger, les textes et documents fournis pour parution dans AHR Info restent la propriété de leurs auteurs qui se réservent le droit de les utiliser dans toute autre parution ou publication.
Le Comité n'est pas responsable des textes et illustrations publiés, qui engagent leurs seuls auteurs.

AHR - Siège Social - 297 avenue de la Malogineste - 83140 Six Fours - France

Dernière nouvelle : Le décès de Philippe TAILLEZ, " notre père spirituel " pour la plongée

 



A.H.R. Info N°8 (annexe 1)
Juillet, Août et Septembre 2002

Nouvelles et petites annonces

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    Début

Nouvelles et petites annonces :

1) Un de nos membres voudrait avoir des renseignements sur le recycleur " Mégalodon ".

2) Un de nos futurs membres recherche des tuyaux sur tout appareil de respiration sous-marine de type " narguilé autonome de loisirs " où le plongeur peut évoluer à quelques mètres sous la surface en actionnant une petite pompe qui alimente en air via un tuyau en surface.

3) Un de nos membres voudrait acheter un paquet de FENZY X4 neuves, si vous en avez en stock …
Merci d'envoyer les renseignements à la rédaction qui transmettra.

4) Venez à la journée du 23 novembre 2002 sur l'Apnée organisée par André GROUSSET dans le cadre de la FFESSM à l'hôpital BRUNET à TOULON ; des conférences passionnantes !

5) Le Cinquantenaire des travaux sous-marins en scaphandre autonome aura lieu le 05/10/02 à la CCI de MARSEILLE mail scaph50@libertysurf.fr

6) Le 29 ème FMISM se tiendra comme d'habitude au Palais des Congrès d'Antibes Juan-les-Pins du 30/10/02 au 03/11/02

7) Création de la HDSF par nos amis Maurice BRAUD et Pierre Yves le BIGOT et les membres de l'AHR Philippe ROUSSEAU et Gérard LORIDON

COMMUNIQUE de PRESSE :

L'Association pour l'HISTOIRE du DEVELOPPEMENT SUBAQUATIQUE FRANÇAIS aussi nommée H.D.S.France vient de déposer ses statuts.

Buts de l'Association :
1) Rassembler les personnes et les organisations qui portent un intérêt à l'histoire de la pénétration et de l'intervention subaquatique

2) Promouvoir la connaissance de cette histoire par tous les moyens qui seront les siens

3) Faire reconnaître la contribution française importante dans l'histoire de la pénétration subaquatique
Adresse du siège Social :
H.D.S.F Association pour l'Histoire du Développement Subaquatique Français
39, rue Gaston Briand
16.130 SEGONZAC
E-Mail : HDS.FRANCE@wanadoo.fr
Président : Monsieur Maurice BRAUD tél : 05 45 81 95 00
Vice-Président : Monsieur Philippe ROUSSEAU
Secrétaire : Monsieur Gérard LORIDON tél : 04 94 07 42 13 ou 04 66 92 01 17
E-Mail : loridon.gerard@wanadoo.fr
Trésorier : Monsieur Pierre Yves LE BIGOT.
La première Assemblée Générale se tiendra le 1er Novembre 2002 à ANTIBES
A l'Hôtel du Grand Pavois à 18 heures (à 5 mn du Festival)
Toutes les personnes intéressées sont cordialement invitées à participer à cette réunion et à adhérer, par la suite, si elles le désirent, à notre association.
Pour le Président, le Secrétaire :
Gérard LORIDON

Et voici le mail d'encouragement de l'AHR
Cher Président,
C'est avec beaucoup de plaisir que j'apprends la création de HDSF et au nom de l'AHR je vous souhaite tout le succès possible dans vos actions.
Sincèrement à vous - Henri PAOLE - Président de l'AHR
PS : le 01/11/02, les membres du bureau seront à l'étranger, mais présents de tout cœur avec vous.
Nos amis :
Philippe ROUSSEAU, Membre d'Honneur de l'AHR
Gérard LORIDON, Membre de l'AHR et Président du Groupe d'Etudes sur "L'histoire de la plongée avec recycleur"
représenteront l'AHR à cette première Assemblée Générale.

 

 



A.H.R. Info N°8 (annexe 2)
Juillet, Août et Septembre 2002

Revue de Presse "Recycleur"

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  1. OCTOPUS de 06/02 avec 6 pages sur le salon de la plongée et les principaux recycleurs présentés et 3 pages sur la quatrième leçon sur la plongée en recycleur avec Emmanuel GAY (membre de l'AHR)
  2. OCTOPUS de de 08/02 avec 4 pages sur l'épave NASIM II par Aldo FERRUCCI (membre de l'AHR) et 3 pages sur " L'OXYGAUGE " par Miroslav MAKAR
  3. OCEANS de 09/02 avec 2 pages sur Olivier ISLER (Président de AHR-Switzerland) et son casque XDH
  4. Plongée Mag 06/02 avec un article sur Daniel BOUDOT (membre de l'AHR) qui veut sauver le patrimoine des casques pied lourds français
  5. SUBAQUA de 07/02 avec un 1 page sur Frédéric DI MEGLIO (membre de l'AHR) Président de la commission nationale audiovisuelle de la FFESSM, qui a été 5 fois champion de France et 2 fois champion du monde en individuel de photographie sous-marine.
 



A.H.R. Info N°8 (annexe 3)
Juillet, Août et Septembre 2002

Des nouvelles du JOKER (par Frédéric BADIER)

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Avril 2002
Quelques nouvelles de mon appareil, la version Joker 6 est maintenant dans l'eau avec 4 appareils de principe identique à celui présenté au RER mais dans un diamètre de 160 mm. Le Joker 6 est de la taille d'un bouteille de 12 litres. La configuration à 2 appareils est maintenant moins encombrante. L'embout avec les 2 tuyaux du même coté a été simplifié pour son système d'obturation. Des essais en milieu naturel ont été effectués jusqu'à des profondeurs de 67 m pour des temps d'immersion allant jusqu'à 2 heures pour les plongées au trimix avec utilisation de propulseurs. Milieu naturel pour le Joker signifie en grotte ; il s'agissait de la résurgence de Gourneyras dans l'Hérault et du Ressel dans le Lot.
Des photos suivront pour le site de l'AHR. E.Gay et F.Badier membres de l'AHR ainsi que L.Giordano constituaient
le groupe de cobayes sous la surveillance de plusieurs plongeurs d'encadrement quand ils ont pu suivre avec leurs gros poumons...
Nous avons également testé un connecteur rapide évitant toute introduction d'eau dans le circuit d'injection avec de bons résultats, à confirmer dans la durée. Il s'agit du modèle Staubli SPI 06 tout inox (prix 52 euros HT).
L'oxymètre immergeable est le point faible et nous envisageons d'en fabriquer un.
(NDLR : nous rappelons que Frédéric BADIER est le Président du GEAHR sur " L'oxymètre immergeable ")

Septembre 2002
Quelques nouvelles du Joker que nous avons pas mal sollicité pendant le mois d'août au Portugal.
Nous avons fait des plongées dans la source d'Alviela pendant 10 jours.
Ludovic Giordano et Frédéric Badier ont plongé ensemble avec 2 appareils chacun pour répondre aux besoins de redondance. Les durées des plongées vont de 2 heures à 8 heures pour des profondeurs allant de -50 m et -125 m.
De manière générale, les appareils se sont bien comportés avec un bon confort respiratoire même à grande profondeur excepté lors de la plongée à -125 m de Ludovic. Ludovic a du repasser en circuit ouvert car il partait en essoufflement du fait d'une gène à l'expiration. Il n'a pas voulu prendre de risque et n'a pas choisi de passer sur le 2ème appareil. A -90 m il est repassé en recycleur pour le reste de la plongée et la longue décompression sans aucun problème. Il semble que la cause soit la soupape de surpression du sac (idem à celle du Dolphin) que Ludo avait laissé serrée partiellement. Hormis cet incident, le confort respiratoire ressenti nous permet d'envisager de travailler efficacement dans cette tranche de profondeur.
Lors d'une discussion AHR concernant les SCR à injection constante, le fait d'expirer dans un sac plein (idem Draeger Dolphin ou Ray) avait été cité comme une potentielle limitation à l'utilisation des appareils travaillant avec purge par débordement pour l'utilisation à grande profondeur ( au-delà de 80 m). Merci de faire passer toute information sur ce point à Frédéric Badier. Dans le cadre de l'utilisation du Joker, 2 oxymètres immerge ables ont été construits et utilisés au Portugal. Leurs fonctionnements ont donné entière satisfaction et le %O2 des appareils correspondait aux prévisions du modèle de calcul du Joker (1% d'écart) et ce avec une très bonne stabilité. Il est vrai que les efforts à ces profondeurs étaient mesurés. Mauvaise nouvelle cependant les connecteurs rapides Staubli précédemment cités ont finalement été une source d'intrusion d'eau dans le circuit d'injection, le nombre de connections/déconnexion a cependant été important lors des derniers mois de plongée.

 



A.H.R. Info N°8 (annexe 4)
Juillet, Août et Septembre 2002

Une analyse du besoin d'un recycleur (par Frédéric BADIER)

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Suite à une demande d'un futur membre de l'AHR, la réponse de Frédéric

Ø Bonjour,
>
> J ai eu votre e mail grâce a l'AHR, je me permets de vous écrire afin
> d obtenir le plus grand nombre d informations sur les recycleurs.
>
> Je faire le grand pas et vais passer au recycleur ... mais bon voila, que
> choisir, un circuit semi-ferme ou un circuit ferme ... et pourquoi ???
Etant
> plongeur trimix, mon but final serait de pouvoir refaire mes plongées
> profondes avec mon recycleur au lieu du gros bi/tri bouteille habituel ...
>
> De ce fait, depuis le début de l été je me suis informé a droite et a
> gauche, lu de la doc ... ... ... mais bon il y a les inconditionnels du SCR
> et ceux du CCR ... alors que, comment et pourquoi choisir ??? ??? ???
>
> Pour l instant mon choix se porterait plutôt sur un CCR, et plus
> particulièrement le Buddy Inspiration, d un autre cote le SCR Azimuth est
> aussi tentant, mais si moins performant que le Buddy ... mais bon le choix
> est vaste :)
>
> Selon vous quel serait actuellement le recycleur le mieux adapté a mes
> besoins ??? CCR ou SCR et pourquoi ???
>
> Je vous remercie d'avance de votre aide si précieuse.
>
> Bonnes plongées.
>
> Meilleures salutations

Réponse de Frédéric BADIER

Bonjour,

J'ai lu avec attention ton e-mail mais je suis un peu gêné pour y répondre car je n'ai pas compris quel était ton besoin pour passer au recycleur et cela conditionne le choix de la solution.
Quel type de plongée fait tu? Pour ma part je suis plongeur souterrain et mon objectif est d'augmenter mon autonomie lors d'une plongée.
Ce type de plongée m'oblige à considérer une solution de repli en cas de panne de mon recycleur.
(soit avec un autre recycleur ou avec des bouteilles)

Si tu pratique le plongée profonde en mer , la problématique est plus logistique, c'est à dire éviter la préparation de mélange, éviter le regonflage et avoir la possibilité de choisir la profondeur max à tout moment. La problématique de redondance est aussi différente car il s'agit alors juste de rejoindre le bateau qui peut assurer une base arrière avec des blocs au pendeur.

Le choix de technologie découle d'une part de ces paramètres mais aussi des limitations des appareils dispo sur le marché. Pour ma part je suis arrivé à la conclusion qu'aucun appareil ne répondait à mon besoin sur le marché (du
moins jusqu'à l'année dernière depuis l'halcyon 80 existe mais j'ai depuis développé une solution personnelle).

Je crois que le débat entre fermé et semi fermé n'est pas un problème de performance sur la consommation. Un buddy donne dans la théorie une autonomie infinie (c'est à dire au delà de ce qu'un plongeur peut exploiter lors
d'une seule plongée), ceci n'a à mon avis un sens que si tu enchaîne plusieurs plongées sans vouloir regonfler mais en contre partie le moindre incident tel qu'un masque qui fuit ou un vêtement étanche qui fuit et la consommation est
multiplié par 10. Dans le cas d'un semi fermé, le rendement est moins bon en terme de consommation mais les fuites annexes (masque, vêtement) n'ont pratiquement pas d'impact sur la réserve de gaz.

La différence majeure entre un SCR type Marès ou Draeger et un un CCR est le contrôle de la teneur en Oxy.
L'objectif est de se rapprocher des conditions de plongée classique et des procédures de décompression à savoir un % d'O2 connu et constant.
Dans le cas d'un SCR à injection constant, la fluctuation du % O2est très importante en fonction de l'effort ( jusqu'à 10% dans certain cas).
Dans ces conditions l'utilisation d'un ordinateur de plongée avec capteur devient nécessaire si l'on veut optimiser la déco.
Mais la complexité du système augmente et le risque d'incident aussi.
Dans le cas d'un CCR, la PpO2 est constante ce qui va au delà de nos pratiques de déco, le bénéfice de travailler
à PpO2 est d'optimiser la déco.
Dans la famille des SCR, il existe d'autre principe que l'injection directe, tel que la fuite proportionnelle c'est le cas de l'halcyon, du RI2000 ou du DC 55 , l'injection passive est alors liée à la ventilation du plongeur et donc à son effort. Dans ce cas la variation de %O2 est ramené à quelques %.
Dernière solution pour les SCR, l'injection proportionnelle, il s'agit d'avoir une injection active liée à la ventilation du plongeur et donc à son effort.
Dans ce cas la variation de %O2 est également ramenée à quelques %, il n'existe pas d'appareil commercial basé sur ce principe.
C'est sur cet base que j'ai développé mon appareil.

Dans le choix SCR ou CCR, il faut prendre en compte un autre aspect. Les risques avec l'utilisation d'un recycleur et la non maîtrise du gaz respiré.
Trois problèmes donc:

  1. La présence de CO2 : Pas de différence entre SCR ou CCR sur ce point tout dépend de la cartouche de chaux
  2. L'hypoxie : le risque existe sur les CCR et les SCR en cas de défaut d'injection de gaz frais. L'utilisation d'un capteur O2 de surveillance est à mon avis indispensable sur le SCR
  3. L'hyperoxie: c'est là où réside la différence entre SCR et CCR.
    Dans un CCR, il y a injection d'O2 pur ce qui pour moi un risque car une injection non contrôlée (trop importante) conduit à l'hyperoxie.

Dans le cas du SCR, un problème d'injection du gaz d'alimentation (trop importante) va conduire à respirer le mélange d'alimentation (nitrox, trimix) dans ce cas la PpO2 ne peut dépasser celle du mélange d'alimentation. En choisissant un mélange adapté le risque d'hyperoxie disparaît.
Sur mon appareil en alimentant avec un Nitrox 40% je respire du 35% donc si je ne dépasse pas 30m il n'y a pas de risque d'hyperoxie. Je refuse d'emporter en profondeur de l'O2 pur.


Dernier point sur les CCR, c'est la dépendance sur les capteurs O2 et de l'électronique, je ne suis pas convaincu aujourd'hui de leurs fiabilités maisd'autres le sont…
Il faut savoir qu'un film de condensation sur les cellules fige la lecture donc la régulation est fausse. Cela semble peut fréquent et l'utilisation de 3 cellules réduit le risque , à toi de voir....

Mais le Buddy est un appareil de bonne qualité qui inspire confiance, je crois que si ma pratique était la plongée mer profonde ou semi profonde j'aurais opté pour cette solution, mais comme ma pratique est la plongée souterraine, j'ai choisi le SCR redondant et ma configuration me permet d'utiliser 2 appareils.

Désolé de ne pas t'apporter une solution tranchée, il te reste à poursuivre ta réflexion en définissant plus précisément ton besoin.
Je pense que le recycleur est un outil complexe, délicat à utiliser et coûteux . L'investissement dans son utilisation doit être motivé par un réel besoin.
Il faut considérer le recycleur comme un outil, il n'est pas nécessaire d'avoir l'outil sous la main si le besoin n'est pas réel car les problèmes supplémentaires apportés par le recycleur vont pénaliser tes plongées.

Voilà j'espère avoir apporté un peu d'éléments à ta réflexion et te souhaite de bonnes plongées avec bulles, demi bulles ou sans...

Bonnes plongées

Frédéric BADIER

 

 



A.H.R. Info N°8 (annexe 5)
Juillet, Août et Septembre 2002

Connaissons nous les uns les autres

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Début

Pour ceux d'entre vous qui n'ont pas encore répondu ou qui voudraient changer leur texte dans le précédent

Je m'appelle : (prénom et nom)
J'ai aimé plonger avec les recycleurs suivants : (noms des recycleurs)
Je possède les recycleurs suivants : (rappel : liste destinée à être publiée qui servira de base pour le musée virtuel de l'AHR)
Je m'intéresse aux sujets suivants concernant les recycleurs : (noms des sujets)
Je suis : (formateur, revendeur, fournisseur de mélanges, fabricant, liste non limitative ; c'est le moment de bien expliquer tout ce que l'on fait en relation avec la plongée recycleur, ce qui permettra aux autres membres et amis de bien comprendre ce qui est proposé et comment prendre contact.
Je communique les renseignements suivants : (tout ce que tu veux)
Mon adresse, tél, fax sont : (si tu veux que ton adresse soit connue)
Mon site web est : (si tu en as un)
Mon mail est : (si tu veux que ton mail soit connu)
Seuls ces renseignements seront communiqués

 



A.H.R. Info N°8 (annexe 6)
Juillet, Août et Septembre 2002

"De l'Aquaped au Vélosubmarine "

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… 40 années d'Histoire, de recherches et enfin d'une découverte (par David ADRIAN et Gérard LORIDON

David ADRIAN :

J'ai été mis en relation avec Gérard Loridon par l'intermédiaire de l'AHR.
Je connais bien l'Aquaped ( Non, Gérard, ça ne veut surtout pas dire plongeur homosexuel !) Un camarade qui travaillait aux USA m'en avait fourni la documentation commerciale, alors même que l'appareil fabriqué par une entreprise américaine dénommée Aerojet Général, n'était plus commercialisé depuis plus de vingt ans. Cette même entreprise commercialisait aussi un autre appareil à pédales, qui avait, lui, bonne réputation : le Minisub ( j'ai dans mes projets un appareil proche ). Un camarade m'avait montré des photos d'archives du GERS sur les essais de l'Aquaped, en piscine me semble-t-il ( pas de labourage des champs de posidonies dans ce cas! comme nous le verrons plus loin.). Etant devenu par la force des choses une sorte de spécialiste de la propulsion sous-marine musculaire, l'analyse des documents montrait bien que l'Aquaped ne pouvait pas marcher pour les raisons développées plus loin. Restait à en avoir la confirmation par témoins. Henri me "connecta" donc sur Gérard qui me fit le récit que vous allez lire en seconde partie.
Il m'a bien fait rire ! Et montrait qu'il ne gardait donc pas trop de rancune contre cet engin de torture. L'Aquaped était amnistié pour violences portées à militaire en service !

Voici, en bref, mon histoire :

Je travaille depuis quelques 13 ans sur le développement d'appareils sous-marins à propulsion musculaire. J'ai aussi accumulé une documentation conséquente sur le sujet.

Tout est parti d'une constatation, ruminée avec amertume pendant des heures de plongées, sinon de souffrance, du nageur de combat que j'ai été : Quand on palme, on dépense une énergie musculaire importante pour atteindre une vitesse très réduite. Autrement dit, le rendement propulsif de la palme est extrêmement faible. C'est relativement peu grave pour le plongeur "vertical" de type plongeur de loisir ou plongeur démineur, c'est très fâcheux pour le plongeur "horizontal" à qui l'on demande de franchir des distances considérables sous l'eau.
Deux idées simples sont venues compléter cette constatation :
- Le mouvement de la cuisse qui pousse est le plus puissant du corps ( et inversement le mouvement de la jambe qui bat de haut en bas est "faible" ).
- Le rendement propulsif de l'hélice est très supérieur à celui de la palme, comparable à la roue à aube.
- En alliant les deux, on doit pouvoir augmenter considérablement sa vitesse, à effort égal.

Cette idée, beaucoup l'on eut. Voyez par exemple les photos, malheureusement de mauvaise qualité, de Mr Dayde, inventeur, essayant son flotteur à pédales dans la Seyne en 1926.

Il restait à la valider en termes de performances mais aussi commerciaux.

Pour les performances, il suffisait de tourner son regard vers les Etats-Unis, ou a été créé en 1981, à l'initiative d'une Fondation, une course de petits sous-marins "humides" biplaces à pédales et à hélices. Les premiers prototypes dépassaient les 4 nœuds. Deux ans plus tard les 5 nœuds étaient dépassés, et en 1985 les 6 nœuds étaient atteints. De toute évidence on atteignait une limite. Par chance la plupart des équipes engagées venaient d'universités américaines, et elles ont beaucoup publié. Cette documentation rassemblée et classifiée, représente aujourd'hui la plus importante source d'information scientifique, validée par des essais rigoureux, sur le sujet.

En ce qui concerne la validation commerciale du projet, il fallait dès la conception penser positionnement grand public, loisir de plage, économie d'échelles, et simplicité.

Il m'a fallu environ dix ans pour finaliser le Vélosubmarine, plus de 15 prototypes et 30 prototypes de la seule hélice.
Pourquoi cette difficulté ?
Tout apprenti marin sait que lorsqu'une hélice tourne dans l'eau, elle génère deux effets pervers : l'effet de couple qui fait se pencher l'appareil et l'effet de pas d'hélice qui le fait tourner au lieu d'avancer droit (d'où les hélices contrarotatives de l'Aquaped).
Il faut donc contrer ces deux effets. Il faut, en plus, de la flottabilité et de la stabilité (le ro - a, bien connu) sans oublier l'ergonomie : Confort, ajustement aux différentes physionomies. N'oubliez pas que l'utilisateur cible n'est pas nageur de combat mais Monsieur-tout-le-monde.

Le tout, bien entendu, doit être contraint dans le cadre d'un modèle économique viable. Trop d'usines à gaz géniales dorment en paix au cimetière des inventions.
Pas d'espoir de succès évidemment sans performance : Chaque proto et chaque hélice est testée plusieurs fois sur base de vitesse, avec pour objectif de doubler la vitesse des palmes à effort égal, objectif largement dépassé puisque le Vélosubmarine atteint les trois noeuds, vitesse sous l'eau qui vous arrache votre maillot de bain, sinon votre masque. C'est aussi une vitesse limite sans carénage donc sans hydrodynamisme.

Un des morceaux de bravoure du projet a consisté à mettre au point l'hélice, clé de la performance. En effet une telle hélice, très lente ( 2 a 3 tours secondes ), au pas très important, légère de surcroît pour ne pas faire couler l'appareil, n'existe pas sur le marché.
Or pas de performance sans bonne hélice. Il a donc fallu créer de toute pièce une hélice qui a une caractéristique : ses pales sont profilées type ailes d'avion. Donc elle ne se contente pas de pousser l'eau vers l'arrière, mais elle génère en plus une force propulsive du fait de sa forme. Ce deuxième effet est beaucoup plus important que le premier. C'est une des clés de l'étonnante vitesse du Vélosubmarine.
Beaucoup d'autres choses restent à dire et je pourrais écrire un livre sur ce sujet.
Les promeneurs, badauds, baigneurs, habitants de Fabrégas, La Seyne Sur Mer, ou était installée, sur le fond de la mer, la base de vitesse, ont bien connu les prototypes. Je les remercie de leur bienveillance quand ils me voyaient passer au milieu de leur partie de pétanque, en néoprène, proto de Vélosubmarine sous le bras.
L'histoire de la propulsion musculaire sous-marine n'est ni écrite, ni achevée : Cet été, le magasine " Hola" publiait la photo d'un Anglo-saxon, qui se prétendait l'inventeur de la bicyclette sous-marine, sur un engin assez redoutable et qui de toute évidence ne réunissait pas la moitie des conditions énumérées ci-dessus!

J'aimerai beaucoup voir et essayer un Aquaped, même si le récit de Gérard nous laisse anticiper une expérience douloureuse. L'hélice (qui était je crois en fonte d'aluminium ) m'intéresse plus particulièrement. Même souhait en ce qui concerne le Minisub d'Aerojet Général.
N'hésitez pas à me contacter sur info@velosub.com
Et puis, venez voir les étonnantes vidéos du Vélosubmarine sur www.velosub.com
Sachez que l'appareil est commercialisé et coûte 990 euros.
Par ailleurs, au-delà d'une certaine limite, on ne peut plus raisonnablement travailler seul. Je cherche donc des partenaires, investisseurs, business angels, distributeurs, etc.
Je remercie Gérard, pionnier de la plongée autonome, qui m'a proposé d'être son binôme pour cette plongée très spéciale, et à qui, je vais maintenant tendre la plume.
Je remercie aussi Henri, notre distingué Président, pour nous héberger dans ces colonnes.

Photographie JM.BOUR


Gérard LORIDON :

L'Aquaped, oui, j'ai connu et essayé cet engin. C'était je pense en 1956. Matelot des Equipages (Mle 31254 T 54) je servais au GERS, comme plongeur, quand je n'étais pas astreint à tous ces menus travaux que la Marine Nationale exige, que l'on soit sur un navire ou à terre, mettant en pratique quelques solides maximes destinées à faire de nous de parfaits hommes d'équipages. Je cite au hasard :
- tout ce qui bouge, on le salue, tout ce qui ne bouge pas on le peint.
- Qui peut le plus peut le moins…
- Dans le même esprit, trop fort n'a jamais manqué
- Peinture sur m….égale propreté
Le tout émaillé de nombreux propos d'un humour réaliste tels que ces motifs de punition :
- a quitté le bord à reculons, pour faire croire qu'il y rentrait
- a été surpris en train d'uriner par-dessus bord, en sifflant la Marseillaise pour amortir le bruit de la chute
Et bien d'autres sujets qui nous occupaient largement l'esprit en dehors de ceux plus sérieux qui retenaient largement notre attention, c'est à dire les Plongées.
Car au GERS, on plongeait ferme, au sein de cet organisme prestigieux sous les ordres d'officiers qui ne l'étaient pas moins.
Nous allons revenir à l'Aquaped, que j'ai quitté pour vous situer l'ambiance de la Marine de l'époque, qui représente un élément nécessaire pour une saine compréhension relative à l'anecdote des Essais de l'Aquaped .
Je souligne donc la réputation du GERS, solide, reconnue, même et surtout à l'étranger. Ce qui fait que, couramment il arrivait de tout les coins de la planète des engins bizarres à essayer avec comme étiquettes de destinataire :

Commandant COUSTEAU
Marine Nationale Française
Paris
France

A la réception à l'état major, Rue Royale à Paris, on ouvrait même pas le colis, on se contentait d'effacer Paris-France, et on ajoutait GERS, TOULON-Naval. On y laissait même le nom du brave Commandant qui à cette époque avait quitté depuis longtemps la Marine Nationale pour aller filmer le mérou, à bord de sa Calypso, dans les mers du sud.

Donc un jour, arrive cette longue caisse, que l'on nous demande d'ouvrir en salle de conférence, au premier étage du GERS, et l'ont découvre un long tube rouge métallisé, en forme de torpille, possédant à une extrémité deux hélices et à l'autre une espèce de sanglage, avec, au centre un pédalier de vélo. Les deux hélices tournent chacune dans un sens, créant sans doute un effet gyroscopique, chargé de donner la stabilité de la course.
Beaux calculs théoriques, dont nous n'allions pas tarder à apprécier les résultats… !

Le Pacha, Capitaine de Frégate René Chauvin, après avoir reçu un avis plus que dubitatif de Mr René Perrimond-Trouchet le Pharmacien du Gers, un fameux plongeur et celui du Dr.Pierre Cabarrou prends la décision que nous les jeunes plongeurs attendions tous à chaque fois, avec impatience :

" demain appareillage à 9 heures avec la VP 771, voir photo pour essais et PV "

Le lendemain, nous nous retrouvons mouillé, très certainement du côté de Porquerolles, car c'était un endroit que le Commandant aimait bien…


Toujours passionné, par tout ces engins nouveaux, j'avais hypocritement préparé mon matériel et déjà enfilé ma Mutta di Gomma, ce qui fait que j'étais le premier à recevoir l'ordre d'y aller :

- " Bon, Loridon, je vois que tu es prêt et impatient, tu capelles, cet Aquaped sur la plate forme arrière de mise à l'eau de la VP, tu plonges, juste une petit tour et tu reviens nous dire ce que tu en penses….
…Bien Commandant ! "

La VP possédait donc cette plate forme en caillebotis, à ras de l'eau, sur l'arrière, sur laquelle on accédait par l'échelle de plonge. Je descends, capelle mon tri-acier, et mes collègues, sous les directives du Second-Maître Maurice PIOVANO dit Le Chef, entreprennent de me rendre solidaire de l'Aquaped à l'aide de ces sangles qui tenaient à la fois du porte-jarretelles et du support-chaussettes. Ce n'était pas facile, mais on y arrive.

Je me jette à l'eau, protégeant mes parties viriles, premières au contact, tout droit, les pieds devant, sans palmes, car devant faire évoluer cet ersatz de vélo subaquatique à l'aide d'un pédalier, faisant tourner les hélices.

Arrivé rapidement, sur le fond, entraîné par le poids de l'appareil, je me mets en position horizontale, en appui sur les bras, je cale mes pieds sur les pédales et tel Fausto Coppi, le campionissimo du Tour de France, je lance l'engin…et là !
Propulsé par la double hélice, je fais un bond en avant de quelques mètres et je sens que je perds la maîtrise de l'appareil, je redémarre, me proposant tel un pilote de chasse, de faire du radada sur un magnifique champ de posidonies.
A nouveau, perdant tout contrôle, je percute la planète, après avoir ravagé, consciencieusement, une bonne vingtaine de mètres de phanérogames, laissant derrière moi, une large traînée de matériaux divers en suspension.

Je m'arrête à nouveau, je réfléchi, échoué sur le fond, tel un dauphin mort, immobilisé par cet instrument fou. Je recommence plusieurs fois, le comportement de cet appareil est complètement imprévisible et qui plus est inquiétant.

Cet outil agricole fou, dans les algues, se transformait en engin de travaux publics sur les fonds de sable, creusant des trous et des fossés de formes diverses.

La raison de cet échec, vient du fait que la liaison plongeur -Aquaped est trop souple et donc instable, et ne permets pas de gouverner.

Je remonte vers la surface, et les derniers mètres parcourus, par hasard en position verticale parfaite, l'engin, qui ne manque pas de puissance, me fait jaillir tel une fusée Polaris, jusqu aux genoux (ou presque ) pour me ramener illico au fond. Je ne m'angoisse pas, mais je commence à me demander comment il va m'être possible de sortir, car si je vise l'échelle de plonge et que je la manque, je vais me farcir, bille en tête, la coque de la VP.

Alors calmement, j'entreprends de larguer les supports chaussettes et autres porte-jarretelles décrits plus haut…

En surface, le Pacha et les officiers commencent à se faire du souci, devant mon immobilité et les bulles qui remontent tout droit. Ils m'envoient donc un autre plongeur, qui va m'aider à me débarrasser de mes bizarres sanglages et remonter le sinistre Aquaped.
Sortie de l'eau, débriefing, avec un profil bas " oui, Commandant, ça pourrait marcher, mais, le pilotage pas facile, ça avance, ça oui, mais on ne sait pas trop où l'on va… "

Mes collègues rigolent bien et l'un d'entre eux me dira après, devant le coup de Louzou,* réparateur, au poste d'équipage : " ..quand on t'a vu sortir, comme une fusée, et repartir, on s'est dit, la prochaine fois quand il va survoler la VP, on l'abattra à coup de Mousqueton*…. " Ah ! les braves gens !

Par la suite d'autres vont essayer, en gonflant la bouée-Dumas, pour stabiliser l'ensemble et maintenir le plongeur en position légèrement à monter, en Oxygers aussi en gardant le sac légèrement gonflé, pour les mêmes raisons.
Ils partiront en vrille non contrôlée, continuant à se livrer à une moisson anarchique de posidonies. Actuellement, on se ferait écharper par quelques écolos distingués.
D'autres essais ont eu lieu, en piscine peut être, je n'étais pas là, le pacha m'ayant largement accordée une " Soixante-douze+deux jours de délais de route* ", pour mes essais volontaires.

L'outil fut remis dans sa boite et renvoyé à Marine-Paris avec un rapport circonstancié, qui ne devait pas être aimable, le Capitaine de Frégate CHAUVIN, commandant le GERS, n'aimait pas, à juste titre, que l'on perde du temps sur des essais d'engins qui n'avaient pas de vocation militaire.

Louzou : terme celto-marin, boisson inventée par Noé, citée dans la Bible… voir aussi Cambusard, Gwen-Ru et pour les marins recrutés de la région Parisienne Gros qui tache, Grimpe à l'arbre, Tisane de Bois tordu…

Mousqueton : Fusil très court, tirant au coup par coup, avec un recul brutal qui surprenait les jeunes matelots que nous étions. Arme de Cavalerie donc normalement en dotation dans la Marine Nationale de l'époque, où je l'ai vu figurer au stand de tir, à côté du Lebel Mdle 1892, modifié 1926, à haute précision de tir et grande puissance de feu.

Soixante douze+deux jours de délais de route : temps d'une permission qui comprenait trois jours de permission dite de faveur, auquel on ajoutait deux jours de délais de route, même si nous restions sur les plages de la Côte d'Azur, ce qui nous faisait cinq journées qui n'étaient pas décomptées du temps des perm' réglementairement imparties. Nous en profitions amplement, car notre Pacha, n'était pas d'accord mais nous les accordaient toujours.